Toi, sauve-moi
Je commence à remarquer des choses que les autres ne voient pas
Ma tête essaie de devenir celle d’un autre
Est-ce une confession ? « Juste des paroles ? Juste des murmures ? »
« Te mettre à pleurer ? »
Une introspection qui me prive de sommeil, dont je ne peux m’échapper
Tu as remarqué, toi ?
Sur quoi peux-tu compter ?
L’incarnation de la justice ? Un regard qui te rabaisse ?
« Tu n’as rien d’autre à faire d’une vie futile »
Il faut te sauver, rendre la monnaie
Tu la connais toi, la bonne réponse ?
Et si on marchait avec les conteurs de la ville
Avant de chasser cette malédiction, qui n’a nulle part où aller
Je ne vais pas pouvoir écouter jusqu’au bout
Mais qui a écrit ces paroles ?
Comme si un autre que moi les disait
À qui appartiennent ces pensées ?
Que pourriez-vous faire pour moi ?
Si vous voulez juste une réponse, faites-moi parler
Après tout, personne ne nous regarde
À quoi tu penses, toi qui es derrière tout ça ?
Déjà endormie à minuit
Quand demain arrivera-t-il enfin ?
« Je t’ai sauvée, je t’ai aimée »
Tu la connais toi, la gentillesse ?
C’est ce quartier qui est gentil et qui me plaît
On continue notre chemin dans l’indifférence
Avant de maudire cette malédiction, qui n’a nulle part où aller
« Tu ne peux rien décider »
« Qui t’ennuie comme ça ? »
S’il faut vous satisfaire
On lèvera la voix pour parler de nous
Si c’était toi, que pourrais-tu faire pour moi ?
Si vous voulez juste une réponse, je vais vous l’imaginer
Après tout, personne ne nous regarde
On dirait que tu as compris
Ce que signifie l’indépendance
Un étourdissement sur une vie de justice
Futilité, jusqu’au bout des choses
Je ne vois déjà plus rien
Enfermée dans ma boîte, les rideaux coupent la lumière
Pour qu’enfin je t’écoute sérieusement
Si c’était moi, que pourrais-je faire pour moi ?
Hein ? Si vous voulez juste une réponse, je vais vous la mimer
Après tout, personne ne nous regarde